Dans le « canto 4 » de la version 8, Charon déclarait Dante-Aischmann irrécupérable en calquant au plus près la situation de Peter Weiss au milieu des années soixante. Für niemanden aber ist dies ein Grund zur Beunruhigung, die Aussicht auf einen solchen Wegfall ist so gering, dass er in keinem Plan erwogen wird. Beatrice kam um. cit., pp. Dans Die Ästhetik des Widerstands, le je-narrateur et son petit collectif d’amis ne se laisseront pas rebuter par les difficultés de lecture initiales d’un univers historique visionnaire, apparemment si éloigné de leurs préoccupations immédiates, pour en apprécier le réalisme intrinsèque : « …und wenn es anfangs schien, als verberge sich diese Transformierung unter Symbolen und Allegorien, die nur dem verständlich sein konnten, der mit der Scholastik vertraut war, so ließ sich das Filigranwerk der Gleichnisse doch mehr und mehr abtasten nach Einzelheiten, die von einer aus unmittelbarer Nähe beobachteten Wirklichkeit sprachen ». cit., p. 82). Bericht über die Strafsache gegen Mulka und andere vor dem Schwurgericht Frankfurt, Suhrkamp, Frankfurt am Main 1968. Es galt also zunächst, die Gesamtarchitektur des Danteschen „Weltgedichts“ umzukrempeln und den Ich-Erzähler in die verfremdete dramatische Hauptperson eines „Welttheaters“ zu verwandeln. 78-79. Dabei wurden wesentliche autobiographische Elemente hinterfragt und neu bewertet: Überlebensschuld, subjektive Einordnung der nicht zum Exil stilisierbaren Emigration, die jedoch den „Halbjuden“ Peter Weiss vor einer wahrscheinlichen Vernichtung bewahrte, Beziehung zum Westdeutschland der Adenauerschen Restauration, in dem er sich in den sechziger Jahren mehrmals aufhielt und die zum ambivalenten Schauplatz seiner Erfolge und seiner Enttäuschungen wurde, kritische Definition des Standorts des Schriftstellers in einer „geteilten Welt“, in der das politische Engagement zugleich eine Notwendigkeit und eine Unmöglichkeit war. Beatrice blieb drüben […]. cit, pp. Solve your problems or get new ideas with basic brainstorming. Face aux hésitations de Siegfried Unseld, le « patron » du Suhrkamp Verlag, et de son « Cheflektor » Karl-Heinz Braun à publier la pièce qui restera inédite jusqu’en 2003, Weiss n’abandonne pas pour autant un projet qui connaît sa phase de travail la plus intense et la plus productive dans les années 1964-1969. Louange des vivants qui ont survécu à l’effondrement et prônent sans vergogne l’oubli des corps « détruits par la pourriture » ou « partis en fumée » : « Wer fragt nach denen / die verwesten und verrauchten / Nur mit den Lebenden wird hier gerechnet ». Sie hatten es alle gehört. / Der tiefsten Trauer. Ich komme zwanzig Jahre zu spät hierher18. 51On peut voir là la mise en scène d’une ultime perversion d’une société totalitaire qui, comme le montre le Chant 7, enfonce dans la boue sur laquelle elle est édifiée les innombrables opprimés qui essaient de surnager et d’implorer une improbable pitié, comme cette femme au crâne rasé, motif récurrent de la Dante-Prosa, qui s’accroche aux jambes de Dante avant d’être brutalement piétinée par Virgile. » (op. C’est une « communauté terrible avec ceux qui furent une fois pour toutes liquidés » à laquelle le je-narrateur devra impérativement donner forme langagière pour pouvoir commencer ses pérégrinations. Gli autori ... Canto X - Eretici ed Epicurei sesto cerchio, Copy this quick tutorial to learn how prezi works. » (Lettre du 17 mai 1954 à Klaus Mampell, cité in: Heinz Ludwig Arnold, Die Gruppe 1947, Rowohlt, Reinbek bei Hamburg 2004, p. 149). Inferno, sesto canto: commento e riassunto in prosa. 9:05. Dantes Spuren und die Mythosrezeption in Peter Weiss’ Roman « Die Ästhetik des Widerstands », Deutscher Universitäts-Verlag, Wiesbaden 1994. Deutsche, oder solche, die es werden wollten. ‘läßt sich dies noch beschreiben’ - Prozesse der Selbstverständigung und der Gesellschaftskritik, St. Ingbert, Röhrig Universitätsverlag, 2007. Il peut ainsi être potentiellement une instance du moi de Dante, une sorte de moteur interne du cheminement vers la mémoire, la conscience et la langue perdues, qui au début d’Inferno était à la fois le seul capable d’identifier le « Heimkehrer » hébété et muet, figurant en quelque sorte la mémoire culturelle d’une cité qui l’avait éradiquée au profit de l’autocélébration du présent47. Diese Menschen, die an sich bestraft werden müssten, leben sehr bequem unter uns als Herrschende und Machthaber. Inferno, canto XXVII° (Guido da Montefeltro). Niemand kümmerte sich darum. 54 «Unsre Krankheiten sind zumeist politische Krankheiten. Parafrasi dell'intero canto trentaquattresimo dell'Inferno della Divina Commedia di Dante Alighieri, Prosa del canto primo dell'Inferno della Divina commedia di Dante Alighieri, Prosa del canto terzo dell'Inferno della Divina Commedia di Dante Alighieri, Effettua il login o registrati per lasciare una recensione, Skuola.net News è una testata giornalistica iscritta al […] Das Mittelstück, das Purgatorio, soll genau den Zustand des Zweifels ausdrücken. Und ihrer Qual folgte lediglich die Vernichtung. Use the ThingLink mobile app to tag images on smartphones and tablets. 9 Comme dans les écrits autofictionnels Abschied von den Eltern (1961) et Fluchtpunkt (1962), les journaux de Paris et de Copenhague (1960-1961) ou dans le « journal de travail » que sont les Notizbücher, certes nettement plus subjectifs que les Arbeitsjournale de Brecht qui les inspirèrent. Virgile l’énonce au Chant 5 : « Sieh doch wie offen es hier ist / nichts bindet dich / keine Vergangenheit ist dir im Weg / und alles was du willst / das steht dir frei zu tun/ ». […] Auschwitz mit Dantes Inferno zu vergleichen ist fast eine Frechheit, falls nicht Unwissenheit mildernd ins Feld geführt werden kann. Bernd Naumann, Auschwitz. Gerlach, Rainer / Richter, Matthias (Hrsg. Elle fait du Dante d’Inferno un double plus distancié de l’auteur, propre à servir de surface de projection et de réflexion aux éléments à ses yeux les plus problématiques de sa propre biographie tandis que dans la Dante-Prosa, qui marque un repli subjectif de Weiss, celui-ci reprendra le couplage initial de la Divine Comédie entre un je-narrateur et un je-narré, un je-sujet qui se prend lui-même et les événements qu’il vit comme objet de sa narration. Ce retour dans des territoires qu’il avait quittés avec sa famille en 1935 pour l’Angleterre, avant les séjours à Prague et en Suisse puis l’émigration définitive en Suède en 1939 – il deviendra citoyen suédois en 1946 et écrira ses premiers textes en suédois – s’articula entre 1964 et 1969 sur un immense projet littéraire, le « projet Divine Comédie »3 qui nourrira également le travail sur une poétique engagée de l’histoire entrepris dans Die Ästhetik des Widerstands4. 1Les années soixante sont pour Peter Weiss des années décisives dans le processus de subjectivation qui l’amènera à effectuer un travail d’anamnèse critique sur l’évolution de son existence et de sa conscience historique et politique depuis les différentes émigrations de la fin des années trente. Dans ce Chant, plus que dans tout autre, la description de l’horreur évoque le principe d’anesthésie qui sera thématisé dans Die Ästhetik des Widerstands et dont la mise en pratique est la condition subjective d’un art engagé dont il préserve le pouvoir de subversion : Die Anästhesie gehöre auch zur äußerst beteiligten, Stellung beziehenden Kunst, denn ohne deren Hilfe würden wir entweder vom Mitgefühl für die Qualen andrer oder vom Leiden am selbsterfahrenen Unheil überwältigt werden und könnten unser Verstummen, unsre Schreckenslähmung nicht umwandeln in jene Aggressivität, die notwendig ist, um die Ursachen des Alpdrucks zu beseitigen57. 29Mais ce premier chant reprend également certains des thèmes récurrents qui habitent la représentation de la Shoah dans plusieurs Chants des autres versions d’Inferno : le lâche refus d’intervenir qui rappelle des lâchetés analogues dans le passé, motivées par la crainte d’avoir à choisir entre une « fuite folle et aveugle » et la « plus extrême humiliation » (Mü, 408), la mécompréhension du « mal » et le sentiment diffus de la menace pesant sur le « demi-juif » : Aischmann ou Peter Weiss. Dans son ouvrage déjà mentionné, Jens Birkmeyer a le premier analysé la dimension autobiographique du texte : la maladie, la crise de l’écriture, l’hostilité croissante envers la critique, le sentiment de culpabilité tenace du « survivant » ou les conflits avec les puissants du « socialisme réellement existant ». Cet ordre établi, qui était affirmation d’une adéquation posée comme intangible entre le désir du plus grand nombre de respecter le « grand ordre » de l’accroissement et de la consommation des richesses et leur passivité politique, a ici pour emblématique repoussoir le gigantesque esclave aveugle et affreusement mutilé Pluto qui semble tout droit sorti des descriptions du « Pergamon-Altar » au début de Die Ästhetik des Widerstands alors qu’il avait pu être, nous l’avons vu, le symbole de la « ploutocratie » au pouvoir : une manière pour Peter Weiss d’établir, comme pour Phlegias et d’autres personnages, un intertexte différencié voire contradictoire à l’intérieur de sa propre œuvre : Diesem Sklaven hier, den wir Pluto nennen, haben wir alles das genommen, was wir jetzt selbst empfinden wollen, die Augenfreude, das Tastgefühl, die wohlige Lässigkeit, mit der wir unsere Worte formen. C’est dans cette logique que, dans le Gespräch über Dante, « A »-Peter Weiss motive sa volonté de réécriture de la figure de Dante : « Wieviel Irrungen, Zweifel, Begierden, Befürchtungen und Hoffnungen. Es treten auch die gleichen Figuren wie in Dantes Epos auf – natürlich in unsere moderne Zeit versetzt. (Die Ästhetik des Widerstands, op. Il s’agissait donc d’opérer un retournement de l’architecture de l’œuvre de Dante et la transformation du je-narrateur d’un vaste poème épique (« Weltgedicht ») en personnage dramatique distancié d’un « grand théâtre du monde ». Procédé récurrent dans tout le texte : c’est le pouvoir restauré des anciens bourreaux qui impose à Dante, ici proche du moi biographique de Weiss, de réinterroger son exil et les motivations profondes de sa pratique poétique. Man spricht von ‚dantesken Szenen’. Pour Weiss, elle sera par le truchement du Dante d’Inferno la figure de la mauvaise conscience par excellence. Contrairement au personnage de la version achevée d’Inferno, Dante-Aischmann était montré, dès la première réplique de cette même version, métamorphosé en « Heimkehrer » lucide et pugnace, confronté aux survivances tenaces de l’antisémitisme : Jetzt bin ich wieder da, nach dreissig Jahren. 3Ce processus semble avoir trouvé dans les années soixante ses scansions essentielles autour de trois axes centraux placés sous le signe de l’appropriation ou de la réappropriation : judéité (à faire advenir), langage poétique (à redécouvrir dans la langue maternelle) et prise de parti politique inscrite « dans un monde divisé »2. 39Les cinq années qui s’écoulèrent entre Inferno et ce sombre bilan autobiographique furent riches en déceptions, critiques agressives et combats ressentis souvent – les Notizbücher l’attestent – comme problématiques : représentations controversées de Die Ermittlung, critiques ouest-allemandes massives après la prise de partie pour le socialisme, dissensions avec le « socialisme réellement existant », surtout après Prague, semi-échec de ses pièces directement politiques entre 1967 et 1969 (Gesang vom lusitanischen Popanz, Vietnam-Diskurs, Wie dem Herrn Mockinpott das Leiden ausgetrieben wird), polémique avec le Groupe 47 à Princeton en 196653. 8 Weiss collaborera directement à celle de Piscator à la Freie Volksbühne de Berlin-ouest. Ce dernier ne sera alors plus le « guide, maître et auteur », décrit par le je-narrateur dans le premier Chant de L’Enfer et encore envisagé dans la Vorübung ou la conception initiale d’Inferno45, mais une sorte de délégué aus affaires culturelles parfaitement inféodé au nouveau pouvoir et chargé, pour la plus grande gloire de celui-ci, de « récupérer » l’exilé encore nimbé de sa gloire passée. l’interview d’octobre 1965 cité in : Y. Müllender: Peter Weiss’ « Divina Commedia »-Projekt, op. Dans Inferno et ses différentes versions, le mutisme d’un Dante incapable de comprendre la réalité qui l’entoure et de trouver les mots pour la dire, ses balbutiements et gargouillis que l’on retrouvera par endroits dans la version achevée de l’œuvre, sont surtout exhaussés au début de la version 7 qui dépersonnalise le protagoniste : les didascalies parlent d’un Dante devenu un locuteur à numéro (« Spre 1 »), gisant sur la scène, comme « mortellement blessé », et qui ne peut que « gémir » ou émettre des « bruits de gorge » avant de « balbutier » devant les incitations des « voix » qui l’entourent : « Wie sprechen / wie Worte mehrmals gebrochen wiederholt » (Mü, p. 405). 42Ce Chant lie avec force les réminiscences de la Shoah et du nazisme au « Kulturbetrieb » d’un présent qui décalque celui de la République Fédérale des années soixante (aux Chants 1 et 3) et dont certaines institutions culturelles semblent se faire un malin plaisir d’accabler, avec apparemment plus d’égards que le « chef-patron » au début d’Inferno, un je-narrateur qui fut jadis « condamné à mourir suffoqué par la fumée ». […]. Erinnerungskultur nach der Shoah, Suhrkamp, Frankfurt am Main, 2000. Oft genug taucht Dante jetzt wieder am Rande des Auschwitz-Prozesses auf. / Frage: lässt sich dies noch beschreiben. 7Au centre biographique et historique du « projet Divine Comédie », Weiss placera dans un premier temps le nazisme et la Shoah, dont il percevra les effets pérennes dans la RFA des années soixante et auquel il mêlera ses propres refoulements. Und die ‚Häftlinge’ waren keine Verdammten oder Halbverdammten eines christlichen Kosmos, sondern unschuldige Juden, Kommunisten und so weiter. Und doch, sagte ich, ist alles, was hier geschieht, nur Antwort auf einen Sturm, auf einen Orkan, der kommen könnte, der alles niederreisst und wegfegt (Mü, 536-537). La Divina Commedia in HD - INFERNO, canto XXX [30] by La Divina Commedia in HD. lettura di Achille Millo. Fluchtpunkt, op. Ce Chant est aussi celui où une petite phrase de Dante, qui deviendra l’un des topos principaux de Die Ästhetik des Widerstands, provoque significativement la colère muette mais menaçante de Virgile : Und habt doch Furcht vor denen, sagte ich, denen gegenüber ihr eure Macht ausübt, und geht doch nur unaufhörlich gegen sie an, weil ihr keinen Atemzug lang vor ihnen sicher seid (ibid.). 50Le Chant 7, qui voit Virgile défendre pour la première fois le pouvoir et l’ordre des exploiteurs et oppresseurs – le « grand ordre »64 que Dante critique ouvertement et qui sera lié au « Betrieb des Wettbewerbs » capitaliste au Chant 12 – va, par opposition, dans le sens d’une plus grande importance accordée à la dissidence de Dante et à sa révolte contre l’ordre établi de la cité qui ne s’exprimait vraiment qu’au tout dernier Chant (33) de la pièce de 1964. (Mü, 108). ), « Niemand zeugt für den Zeugen ». W. Adorno: Negative Dialektik, cité in: Robert Cohen: « Identitätspolitik als politische Ästhetik. Vielleicht vergast. Sie leben in dieser Welt weiter mit ihrer Schuld und werden niemals bestraft. 8-30. 24Le premier chant de la version achevée d’Inferno s’ouvre sur une longue didascalie qui décrit l’apparition d’un être « petit et malingre blanc comme craie / dans un vêtement bien trop large et flottant » mais la tête ceinte d’une couronne de laurier, sur le podium d’une baraque foraine où le « chef-patron » (« Chef ») présente des spectacles improvisés. Sie hängt wohl auch mit der lächerlichen Wirtschaftsblüte der amerikanischen Lieblingskolonie ‚Westdeutschland’ zusammen, diesem frechen und unmoralischen Wohlsein nach Schandtaten, die mit der Höllenfahrt von 1945 schlossen und an die heute zu erinnern nichts weiter als bolschewistisch ist. » (Mü, 421). Unseld lui avait conseillé de gommer dans le texte – titre, divisions en Chants – toute référence à la Divine Comédie, tout « habillage dantesque », ce que Weiss accepta en grande partie. Einer lachte nur. Sie war längst zu Asche geworden, da beschrieb ich mir noch ihre Schönheit. Inferno de Peter Weiss fut le premier volet d’une trilogie théâtrale inachevée, tramée sur la Divine Comédie de Dante. 34Pour revenir à Dante, sa métamorphose de loque humaine – qui l’apparente à cet » homo sacer » décrit par Giorgio Agamben50 – en antagoniste définitif du pouvoir de ses anciens bourreaux à la fin de la version achevée d’Inferno, permettra à Weiss de lui conférer un grand nombre de caractéristiques qui ont valeur de biographèmes. Auschwitz wäre ein Teil dieser Welt gewesen, jedoch hat sich während der Arbeit dieser Komplex so vergrößert, dass ein selbständiges Stück daraus geworden ist38. Le « témoin 3 » rejoint ici l’opinion de Peter Weiss : Die Ordnung die hier galt / war uns in ihrer Anlage vertraut / deshalb konnten wir uns auch noch zurechtfinden / in ihrer letzten Konsequenz / in der der Ausbeutende in bisher unbekanntem Grad / seine Herrschaft entwickeln durfte / und der Ausgebeutete / noch sein eigenes Knochenmehl liefern musste28. Dans une interview de 1965 Peter Weiss fait part de sa « chance » d’avoir été préservé par ses origine juives de servir dans la Wehrmacht et d’avoir été épargné d’une « complicité dans les crimes de guerres ». Wir sehen die, die Schaden zufügen, hier zwischen uns, und wir sehen, es geht ihnen im allgemeinen gut. On voit par ailleurs dans le Aischmann-Entwurf comment l’anticommunisme triomphant dans la RFA des années soixante est inscrit dans la succession idéologique de l’antisémitisme nazi, comme l’explique Charon à Dante-Aischmann : Heute geht es nicht mehr um die Auseinandersetzung mit kleineren Gruppen, die als Fremdkörper im Volk empfunden werden […], sondern um die Gegenüberstellung zweier Lebensprinzipien (Mü, 420). Der Ende 1964 fertig gestellte Inferno-Teil, von dem es mehrere Fassungen mit einem längeren Prosatext gibt, erschien erst posthum im Jahre 2003, während der Paradiso-Teil unter dem Titel Die Ermittlung 1965 veröffentlicht und auf mehreren west- und ostdeutschen Bühnen gleichzeitig uraufgeführt wurde. P. Weiss, Die Ermittlung, Suhrkamp, Frankfurt am Main 1991 – P. Weiss, Inferno Stück und Materialien. 29 Cf. Inferno, canto XXXI° (I Giganti). « Selon Dante, l’enfer est le lieu où les pécheurs subissent des tourments infernaux éternels. Canto 1 Inferno - Prosa Prosa del canto primo dell'Inferno della Divina commedia di Dante Alighieri. Ich habe den Auschwitz-Prozeß oft besucht und dadurch viel Material bekommen. 58 La thématique de la non-résistance des opprimés à l’oppression sera développée à mainte reprise dans Die Ästhetik des Widerstands. 2Ce fut un « Selbstverständigungsprozess » infini dont parle fréquemment la recherche weissienne qui en repère les figurations complexes depuis les textes largement autofictionnels du début des années soixante, Abschied von den Eltern (1961) et Fluchtpunkt (1962) jusqu’à Ästhetik des Widerstands, le grand œuvre de la dernière décennie d’existence de Peter Weiss : après l’intense période de production théâtrale des années 1963-19721, il marque un retour à la prose romanesque comme autre forme de théâtralité. Meine Gedanken versagten, als ich / an die Reichweite dachte dessen, das hier angerührt wurde. 56 Pendant la première année londonienne, en 1935, il expose ses premières toiles dont il dira dans Abschied von den Eltern : « Ich schilderte […] meine Visionen von apokalyptischen Landschaften mit Feuersbrünsten, fliehenden Tieren, Ertrinkenden und vergehenden Städten, meine Visionen von Gekreuzigten und Gegeißelten, von schrecklichen Fratzen und verführerischen Frauengesichtern. 63 Dans le Notizbuch 17, le „Purgatorio“ représente de plus en plus un « appendice du Paradiso » : « zum Schluss: es gibt nichts als Hass, unversöhnlichen Hass, Brandmarken, Rache, äußerste Gewalt, unermüdliche Anstrengung, den Feind zu vernichten » (Peter Weiss: Die Notizbücher,op. Dans un article à paraître, j’ai analysé la version publiée d’Inferno dans le contexte du « projet Divine Comédie ». Il faut y ajouter les Notizbücher 1960-71, Frankfurt am Main, Suhrkamp 1982. Lui qui fut au début de la pièce exposé comme une bête de cirque, il est alors prêt à passer l’« examen d’entrée » exigé pour sa réintégration dans la vie publique et culturelle de sa ville natale. Hätte ich Mut gehabt, hätte ich sie auf die Flucht mitgenommen […] ? HauptseiteNuméros42En République Fédérale d’AllemagneD’Inferno à la Dante-Prosa : Pete... Inferno de Peter Weiss fut le premier volet d’une trilogie théâtrale inachevée, tramée sur la Divine Comédie de Dante. Ce sont les Notizbücher 5 (1.1.64 – 26.4.64) et 6 (27.4.64 – 12.7.64) qui contiennent le plus de notes sur Inferno et les Notizbücher 17 et 18 (Digitale Bibliothek, voir n.1) sur la « Dante-Prosa ». Ich bin nicht mit Knüppeln in dieses Gelände getrieben worden. 45Le « Purgatorio », nous dit la Vorübung, est le lieu des errements et de l’échec, du doute et de la pusillanimité, mais aussi celui du mouvement et de la possibilité d’une pensée du changement au milieu des multiples exhibitions de la société marchande du spectacle, du « grand marché, traversé des rugissements des slogans et de la respiration brûlante de la concurrence » : …die Gegend des Zweifelns, des Irrens, der mißglückten / Bemühungen, die Gegend des Wankelmuts und des ewigen Zwiespalts, doch immerhin / gibt es hier die Bewegung, es gibt den Gedanken an eine Veränderung / der Lage, selbst wenn es unmöglich scheint, den Wulst / zu durchbrechen, der jede unsrer Regungen einengt62. Claudia Heinrich : « Zur Kenntlichkeit ent-stellt. Au Chant 7, un jugement prononcé par le « chef-patron » devenu Minos indique le sens profond de la métamorphose souhaitée : Aus dieser Eintrittsprüfung geht hervor / dass der der Dante heißt / und uns mit Lorbeer und klassischem Gewand / zu täuschen suchte / um nichts besser ist als wir / Er steckt voll Schummelei und ist ein feiger Hund / ist gierig geizig und auf seinen Vorteil bedacht / und jedes Wort das er von Liebe spricht / ist Quatsch / Aus diesem Grund ist er hier aufgenommen / und soll gleich eingekleidet werden.
Liceo Scientifico Galilei Pescara Indirizzi, Segni Zodiacali Che Dureranno Per Sempre, Valentina Carnelutti Squadra Antimafia, Santa Costanza Mosaici, Istituto Visconti Roma, Novena Siciliana Di San Giovanni, Albenga Mare Pulito,